2010-12-03

L'authenticité

Depuis quelques semaines, on entend parler de plus en plus de corruptions, de fausses vérités, de vérités tronquées, etc. Et après cela, toutes ces bonnes gens se demandent pourquoi le pauvre peuple perd confiance...
Tout cela est assez simple et doit être dénoncé et corrigé.

Pourtant, nous pourrions aussi nous demandé jusqu'à quel point nous sommes, nous-mêmes, transparents, authentiques, vrais, sans reproche. Bien sûr, certains diront que personne n'est parfait. C'est vrai. Mais encore! Combien de personnes prennent des enveloppes, des crayons, du matériel de tout genre, au bureau pour la maison. Sous prétexte que ça dérange personne. N'est-ce pas là un forme de vol, de corruption. Peut-être que le patron dirait oui s'il le savait, mais le sait-il?

Au-delà de tout cela, au delà même de notre jardin secret qui peut bien resté secret, nous avons tous porté (et portons peut-être encore) des masques afin de construire une image de nous plus belle que ce que nous croyons être. Il n'est pas simple d'être authentique. Que ce que l'on croit, ce que l'on dit, ce que l'on fait soit tout un... sans dénigrer l'autre ou l'écraser.

L'authenticité, est un parcours pour la vie. C'est un travail à recommencer tous les jours. La peur, les préjugés et les principes qui nous habitent peuvent nous pousser à cacher nos émotions, nos sentiments, nos opinions, nos rêves, nos désirs, nos défauts, nos qualités, etc...

C'est un dépassement de tous les jours que d'être une personne vraie... L'authenticité est plus qu'une question d'honnêteté. C'est une question de vérité avec soi, avec son passé, avec son entourage... C'est un parcours avec la liberté profonde.

2010-11-05

LECI

‎"Si vous voulez être libres de vos émotions il faut avoir la connaissance réelle, immédiate de vos émotions", disait Arnaud Desjardins. Voilà ce qu'une formation comme LECI peut vous apporter avec des outils concrets. www.danydubois.ca .

2010-10-15

Exercer l'autorité

La manière dont s’exerce l’autorité au foyer, crée des conditionnements dont les résultats sont déterminants. Ils vont favoriser l’acquisition de la sécurité personnelle. La sécurité ou l’insécurité qui s’établit chez les enfants, à partir d’expériences résultant d’une forme déterminée d’exercer l’autorité, les accompagneront probablement durant toute leur vie.

Nous pensons de plus que l’autorité doit s’exercer en intégrant la fermeté et la tendresse. La fermeté communique que la vie est sérieuse, que les engagements et les accords s’accomplissent. La tendresse, pour sa part, exprime que la motivation pour agir avec fermeté et exiger l’engagement et la responsabilité c’est l’amour.

(Formation LECI II)

Apprendre à exercer l'autorité d'une manière réelle mais respectueuse et épanouissant pour les autres, c'est possible!

2010-10-05

Le formateur

Plusieurs modèles de formation existent. Pourtant, on peut les regrouper ainsi : le bourreur de crâne, l'indicateur de chemin, le développeur de potentiel.

Juste par les titres, vous comprenez déjà l'idée derrière. Les bourreurs de crânes ne se soucient pas réellement de la compréhension générale des choses. Ils désirent que "le formé" retienne ce qu'il dit et qu'il utilise le contenu appris au bon moment. Ex.: Ce n'est pas important que l'élève comprenne la règle d'écriture X, Y ou Z. Il faut qu'il sache que à ce moment-là, c'est tel orthographe. L'indicateur de chemin, est celui qui fait apprendre les tâches précises à faire pour arriver à point X. EX.: Pour préparer un article, il faut faire les étape suivante : plan, ébauche, etc..

Le dernier modèle est plus fascinant! Il cherche à trouver le potentiel de quelqu'un et le développer. Il apprend à cette personne à mettre le doigt sur l'objectif à atteindre et à découvrir, avec les forces qu'il a, le chemin à prendre pour atteindre l'objectif. Ce chemin peut varié. C'est la personne qui le déterminera selon ses propres forces.

De quel modèle êtes-vous?

2010-09-30

Quand l'employé ne comprend pas son rôle!

Comme près de 90 % des entreprises engagent leur personnel en fonction des aptitudes académiques et en fonction d'une description de tâches très élaborées (sans oublier les tâches connexes), 67 % des salariés - selon un sondage gallup fait auprès de 1,7 millions de personnes - ne sait pas vraiment se que l'on attend d'eux dans leur travail. Comment y remédier»?

Les ouvertures de postes devraient se faire en fonction des critères suivants :
1- La personne devra avoir les qualité suivante : ex.: responsable, créative, studieuse, convaincu et sociable.
2- Dans sa fonction, la personne choisie devra atteindre l'objectif suivant : définir l'objectif avec précision.

Ainsi, en entrevue, c'est à la personne de mettre de l'avant ce qu'il faut pour faire valoir qu'elle a les qualités requises et la capacité d'atteindre l'objectif. Cela peut-être ses études, son expériences ou sa personnalité. Peu importe si elle peut atteindre l'objectif. Une description de tâche ne précise pas autant que l'on le pense l'objectif visé. Il donne  le chemin à suivre pour se rendre à un lieu non identifier clairement. Alors que l'objectif donne le but à atteindre en laissant la personne ce qui est le plus adaptée selon ce qu'elle est pour atteindre l'objectif. Généralement, l'étude de Gallup démontre que ces personnes atteignent l'objectif plus rapidement et plus efficacement. De plus, cette personne sait ce qu'on attend d'elle et se sent utilisée pour ces forces dans l'ensemble de sa personnalité et non pour un point ou l'autre.

2010-09-24

Sentiments et émotions.

Il ne faut surtout pas confondre les deux. Nos expériences sensibles se manifestent par des émotions et des sentiments. L'expression de l'affectivité fonctionnent comme des énergies corporelles d'une durabilité variable. Les émotions sont des réactions subites de courte durée et elles sont accompagnées de changements physiques évidents et passagers : effroi (pâleur), peur (tremblement), joie (rire). Les sentiments sont des états affectifs de plus longue durée et leurs manifestations physiques ne sont pas très remarquables, même si elles se longent aussi dans le corps: la personne qui aime est sereine, celle qui a de la rancune est crispé...

Mais, dans les deux cas, les émotions et les sentiments ne sont ni bons ni mauvais. Ils existent tout simplement. Ces énergies émotionnelles ne peuvent être "réprimées". Une fois exprimées elles changent et se transforment, parce qu'elles sont transitoires. Si elles ne sont pas exprimées, elles demeurent dans le corps et se manifestent sous la forme de maux de têtes, d'estomac, de dos, etc...

Les émotions "négatives" colère, furie, peine, peur, insécurité...) sont résolues à mesure qu'elles sont exprimées et elles peuvent se transformer en sentiments "positifs" (confiance, sécurité, équilibre, tendresse...).
Les sentiments agréables deviennent encore plus positive si partagés.

2010-09-22

Les valeurs, source de conflits!

La transmission des valeurs (nos valeurs personnelles ou celles de l'entreprise) passent par un point fort simple mais essentiel : la cohérence. Ce que je fais et ce que je suis doit parler plus fort que ce que je dis. Tout le monde c'est cela. Pourtant, dans beaucoup de milieu (travail, loisir, bénévolat ou famille), des conflits surgissent à cause des valeurs. Une confrontation de valeurs entre en ligne de cause. Dans ce temps, notre réflexe est, à bien des égards, mauvais. Nous voulons avec nos enfants, nos employés, nos amis, négocier la valeur. Dans ce cadre précis, on voit les gens argumenter pour convaincre l'autre que sa valeur est moralement meilleure que celle de l'autre. Ça finit par donner du : "pas chez-moi", "pas dans ma cours", c'est de même pis c'est tout", j'ai de l'expérience et toi tu n'en a pas", "tu vas comprendre un jour", etc...

Ce qu'il faut comprendre, c'est que nous ne pouvons jamais négocier nos valeurs avec celles des autres. On gérer un conflit autour de besoins mais pas autours des valeurs. Des valeurs, même à l'opposer, cela se respecte. Je ne parle pas de ne pas intervenir devant une injustice à cause du respect des valeurs de l'autre. Je dis que l'on ne peut à mener quelqu'un à vivre nos valeurs par argumentaire. Sinon, elles ne seront pas intégrer et tout au tard, les valeurs prendront le bord. La meilleure interpellation et la plus efficace demeure noter capacité à vivre nos valeurs le plus profondément possible.

2010-09-17

Découvrez vos forces et votre mission!

Vous connaissez-vous autant que vous le croyez? Quels sont vos points forts? Comme la majorité des gens, il vous est sûrement plus facile de sortir une liste de faiblesses que l'inverse. La conséquence: vous passer votre vie à vouloir surmonter ces failles afin de vous améliorer alors qu'il faudrait mettre tous vos efforts sur vos forces afin de maximiser ce que vous êtes et bâtir votre vie autour.

La formation "Découvrir ma mission personnelle" est axé sur la découverte précise de nos talents personnels et sur comment cela s'exprime par une mission qui soutien l'ensemble de votre vie. Basé sur une étude faite auprès de 800 000 personnes, cette formation vous permettra à coup sûr, de mieux vous définir, d'orienter vos choix plus facilement vers un chemin de réussite de vie, de carrière, de rêves...

2010-08-31

Témoignage et contre-témoignage

Tous ceux qui ont été parents ou éducateurs, un jour, le savent : ce que nous faisons parle plus fort que ce que nous disons. Nous aurons beau avoir les plus beau discours du monde, si nous ne sommes pas cohérents avec notre parole, cela ne sert à rien. C'est : faites ce que je dis, mais pas ce que je fais.

Mais, être cohérent ne suffit pas toujours.Voilà pourquoi, une formation comme LECI sur la communication interpersonnelle devient un outil incroyable dans l'éducation et dans toutes nos relations.

2010-08-26

Être sourd

Il nous arrive, consciemment ou inconsciemment, de fuir notre réalité, nos émotions, etc. On se rend sourd à notre entourage ou à notre intérieur. On peut se rendre sourd à la détresse et à la peur des personnes de qui nous sommes le plus près. Parfois, on peu avoir l'impression que tout coule autour de nous et pourtant, alors que tout le monde panique, nous sommes calmes. Est-ce la calme de la sérénité ou de celui qui dors profondément rêvassant à l'idéal qu'il aimerait vivre plutôt que d'affronter sa réalité?

Lorsque la réponse est dans le rêve, il arrive souvent que le choc soit grand quand la réalité nous rattrape. Atteindre le fond un baril, frapper un mur, être mis K.O.; voilà autant d'expression qui expriment bien où peut mener la fuite de notre réalité. Accepter une réalité imparfaite est un pas difficile pour certains ou à certains moments de notre vie. Mais il le faut. Accepter sa réalité, ce n'est pas une fatalité. Ce n'est pas avoir une acceptation passive. C'est voir et comprendre une vérité avec les beautés et les noirceurs et travailler pour améliorer le tout.

2010-08-19

Les défis des OBNL


Les organismes à but non-lucratif (OBNL) ont, de nos jours des défis de taille : financement, relève, efficaciter...  Pour la remplir leur mission, les doivent se surpasser. Chaque année, de nouveaux OBNL voient le jour, se partageant ainsi, trop souvent, les mêmes sources de financement.

« Pris entre la fidélité à sa mission et une ouverture aux exigences du marché, un organisme sans but lucratif risque de perdre de son efficacité. L'organisme ouvert à l’élargissement de ses activités est très occupé au quotidien, car il travaille constamment à réaliser des programmes et recueillir des fonds. D’un point de vue stratégique, toutefois, il progresse à pas de tortue, car sa fidélité à sa mission le condamne à l’immobilisme. Avant de pouvoir aller de l’avant, il doit s’arracher à son inertie profonde, puis faire un pas à la fois, péniblement, son lourd bagage sur le dos. »  V. Kasturi Rangan
Comment un tel organisme peut-il s'en sortir? En prenant le temps qu'il faut pour s'organiser comme il se doit. C'est ça qui rend un organisme plus efficace, qui lui donne une couler originale lui permettant de se démarquer.
La conférence ou formation "Optimiser mon organisme" peut vous aider à bien voir toutes les étapes entre la mission et la programmation ou les services offerts. Souvent, bien des étapes sont escamotées malgré le bon vouloir de chacun. Se former, c'est déjà un pas en avant pour rendre son OBNL plus efficace dans la réalisation de sa mission.

Estime de soi

L'estime de soi, voilà bien quelque chose à la mode ces dernières années. Tout comme la question du succès. Mais, qu'est-ce réellement l'estime de soi? C'est une croyance, une conviction que j'ai de la valeur, que j'ai à l'intérieur de moi les ressources nécessaires pour être heureux ou heureuse et faire face aux problèmes de la vie, résourdre et aller de l'avant. C'est croireque je mérite une vie dans la dignité et le respect des autres. L'estime de soi a sa source dans mon esprit, dans une attitude et une vision positive de la personne. En définitive, c'est avoir confiance en moi-même.

Quand nous sommes enfants, on n'a aucune idée de ce que cMest d'être une personne. On le décourvre à partir des messages que l'on reçoit. Ces messages influenceront l'image positive ou négative qu'une personne a d'elle-même.

L'estime de soi est une chose qui se travaille quotidiennement et n'est jamais acquise pour toujours. Un environnement nouveau, négatif, des situations problématiques peuvent venir miner notre estime de soi. Chaque jour, l'être humain doit faire un travail pour apprendre à porter un regard positif sur lui et sur les autres.

2010-08-17

Parent et éducateur!

Le défi pour le parent comme pour l'éducateur est de savoir se départir de la responsabilité qui ne lui revient pas et de ne pas envahir l'espace d'autrui. Cesser d'assumer le rôle de "sauveur" qui, ni plus ni moins, conduit à l'irresponsabilité et transforme la personne en "victime" de situations qui, généralement, dépassent sa capacité. Les conséquences logiques, que ous voyons dans la formation LECI, ne sont pas des punitions mais un procédé permettant de délimiter les responsabilités et d'éduquer à l'autonomie.

2010-08-13

Société de communication

 La société démocratique obtient sa force par le développement d’une multitude de groupes : familles, communautés, écoles, églises, entreprises. Lorsqu’ils fonctionnent efficacement, ils soutiennent l’équilibre du système social. Il n’y a pas de vie de groupe sans communication. Ici aussi il y a un espace à préserver.

Paradoxalement, le développement étonnant des «moyens de communication», surtout ceux de l’informatique et de la télévision, a réduit le temps des rencontres interpersonnelles, les moments pour partager et pour communiquer. De cette façon se sont développés des problèmes graves: solitude, dépression, isolement.

L’espace de la famille est celui qui en souffre le plus ; au lieu d’être au service d’une rencontre personnelle entre parents et enfants, l’attention est souvent occupée par le « petit écran », ou par les « jeux électroniques». Nous offrons le Conseil de Famille et le Conseil de Groupe comme moyens de favoriser la participation et la communication: la participation comme fondement d’un système démocratique et la communication pour obtenir de l’harmonie et du bonheur.

2010-08-11

Espace de responsabilité

Dans les relations interpersonnelles, il existe un espace émotionnel à respecter. Si non, surgissent des souffrances et des comportements non désirés. Il en est de même dans la vie sociale, il existe un espace de responsabilité individuelle et, s’il n’est pas respecté, ça devient une source de conflits et de difficultés. A chacun revient d’accomplir certaines responsabilités s’il veut grandir et vivre dans une communauté organisée et harmonieuse.

Préserver l’espace des responsabilités individuelles, les assumer et ne pas envahir l’espace des autres, c’est collaborer à la construction d’une nouvelle société. Le bonheur et l’harmonie de la famille, première communauté de vie, se construit aussi à partir de ce principe de co-responsabilité de chacun de ses membres.

2010-08-10

La communication

La personne, dès sa naissance, a besoin d’être en contact avec les gens de son entourage. Ces relations sont efficaces tant et aussi longtemps que la personne expérimente la sécurité de l’appartenance à une communauté dans laquelle elle est reconnue. L’encouragement est une réponse directe à cette nécessité première.

Quand je manifeste de l’encouragement, je dis à l’autre qu’il existe pour moi,  qu’il a de la valeur, qu’il est important dans ma vie. Par le moyen de l’encouragement, j’aide la personne à fortifier la conscience qu’elle a de sa propre valeur; je l’aide à développer son estime de soi et à se sentir bien dans sa peau.

L’encouragement est aussi une expression d’amour. Il répond au besoin de se sentir aimé, apprécié et valorisé.  L’amour est une source d’alimentation et de développement.  Un amour qui n’est pas exprimé nourrit peu.

Encourager est facile, mais devenir une personne capable d’encourager signifie toute une conversion mentale et spirituelle, puisque cela implique une ouverture d’esprit qui permet de percevoir les aspects positifs chez les autres et d’acquérir la capacité de l’exprimer. De plus, cela implique que la personne puisse reconnaître le positif en elle-même: l’estime de soi. Nous savons qu’une bonne relation avec l’autre commence par une bonne relation avec soi-même.

2010-08-09

Communication harmonieuse

La communication est un des apprentissages les plus complexes que l'homme doit réaliser au cours de sa vie. Elle a comme sujet et objet la personne même et couvre toute la dimension de l'être : la partie rationnelle, émotionnelle et physique. Alors, pourquoi attendre autant avant de se donner des moyens de rendre notre communication plus adéquate. Une bonne communication, voilà ce qui est au coeur de toutes nos relations. Et, une relation saine et harmonieuse, voilà ce qui est au coeur de notre bonheur.

La formation LECI peut vous permettre de développer des outils de communications. ICI pour plus de détails.

2010-07-19

L'héritage

Quand on perd un proche, la chose la plus difficile à faire et que plusieurs ne font jamais ou sans en avoir conscience, c'est la prise de l'héritage. Devant la mort d'un proche, on traverse bien des étapes. On vit le choc et le déni, on passe par toutes les émotions, on prend en charge le deuil, on prend conscience de la perte, on vit un processus de pardon plus ou moins long... La prise de l'héritage est toutefois un moment important à vivre en bout de course et nécessite l'acceptation totale de laisser l'autre partir.

Jean Monbourquette parlera de l'héritage de cette manière :

"L’héritage spirituel consiste à se réapproprier tout l’amour et les rêves dont l’être aimé aura été l’objet. Autrement dit l’héritage consiste à reprendre à son propre compte ce qu’il avait admiré et aimé chez l’autre au moment de l’amour-fusion. L’endeuillé a le pouvoir d’incorporer dans sa vie les qualités et les talents appréciés chez le cher disparu, à condition, bien entendu, d’avoir consenti à le laisser partir. En vue d’aider les endeuillés à recevoir leur héritage spirituel, j’ai conçu un rituel dont la description se trouve dans mon volume Aimer, perdre et grandir.

À l’aide de ce rituel, il devient possible d’évaluer tous les apprentissages acquis en présence de l’être aimé et de s’autoriser à les actualiser pour soi. Grâce à l’héritage, on se trouvera gratifié et habité par une nouvelle forme de présence du cher disparu
."

Pour en arriver à cette gratification, il nous faut prendre le temps de vivre chaque étape du deuil avec ce que cela exige. Puis, par la suite, le plus consciemment possible, prendre le recul nécessaire pour plonger au coeur de ce que l'autre était pour moi et ce que je veux, de ses valeurs, de ses attitudes, des ses talents, intégrer chez-moi.

2010-07-07

Origine de la formation LECI

CRÉATION ET PRÉSENCE

Fondateur : Raymond Roy
Originaire de Québec,  Canada,  Licencié en Théologie. Il a vécu et travaillé au Paraguay pendant 29 ans où il a fondé le Département  Archidiocésain de la Famille. Au cours des 5 dernières années de sa présence au Paraguay, son travail s’est étendu simultanément à d’autres pays de l’Amérique du Sud.

Sa principale occupation primordiale a toujours été les couples et les familles, cherchant des solutions pour satisfaire leurs besoins et résoudre les problèmes de communication. Pendant 15 ans, il a essayé de plusieurs façons, sans obtenir de résultats satisfaisants. C’est alors, qu’il poursuivit ses études au Canada en vue d’obtenir une Maîtrise en Animation, comprenant des études supérieures en Psychologie et en Sociologie. A son retour en Amérique du Sud, il développa et fonda LECI.

LECI s’est répandu a travers les Amériques, et actuellement se retrouve dans plusieurs pays,  et fonctionne systématiquement :

•    en Argentine
•    au Canada
•    en Colombie
•    aux États-Unis
•    au Mexique
•    au Paraguay

et de façon occasionnelle :
•    en Bolivie
•    au Brésil
•    au Chili
•    au Pérou

LES ESPACES ET LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE, A.C.

C’est un organisme qui offre un projet de vie, basé sur les sciences du comportement humain, et sur l’amour du prochain.

Par le moyen des différents ateliers offert par LECI, la conscience de la personne se réveille; elle se reconnaît apte à atteindre la paix en elle-même, dans la famille et dans la communauté.

Les ateliers LECI apporte une aide vitale dans l’apprentissage de concepts, d’habiletés et d’attitudes, et par le fait même un changement d’habitudes, qui résulte du fait que « je change et mon monde change ».

Le projet LECI s’initie et se développe, ainsi :

1.    LECI  I
2.    ESTIME DE SOI
3.    LECI  II

Dépendamment des besoins et des intérêts des personnes et des groupes, LECI offre aussi :

4.    PROCESSUS THÉRAPEUTIQUE DE DEUIL
5.    ADMINISTRATION DE SON TEMPS
6.    COUPLE ET COMMUNICATION
7.    GÉRANCE DES BESOINS ET CONFLITS DANS LE COUPLE
8.    PARDON ET RECONCILIATION
9.    ME RÉCONCILIER AVEC MON OMBRE
10.    LE NID VIDE
11.    COUPLES GUIDES

Dany Dubois est une des personnes formées et autorisées par Raymond Roy pour donner ces formations.


LECI, A.C.

DESCRIPTION DES ATELIERS                                                     

1.    LECI  I

Objectif :    Réaliser une qualité de communication à travers l’apprentissage d’habiletés, croissant en harmonie avec soi-même, avec les autres en vue d’être heureux.

Durée :    30 heures, réparties en 10 rencontres hebdomadaires de 3 heures chacune.

Motivation :    Nous savons que beaucoup d’amour n’est pas nécessairement égal à beaucoup de communication, car même en expérimentant beaucoup d’amour, on peut souffrir d’une insatisfaction dans la communication jusqu’à vivre de réels blocages.

    Nous travaillons à partir de trois bases :
•    Les concepts de communication interpersonnelle
•    Les habiletés. Elles se développent pendant les rencontres.
•    Les attitudes. Elles sont intérieures et sont de véritables valeurs.

Clientèle :    Jeunes, adultes et personnes âgées, sans exclure personne, quel que soit son statut civil ou son appartenance religieuse.


2.    ESTIME DE SOI

Objectif :    S’aimer correctement; parvenir à une image positive de soi-même et s’habiliter à aimer les autres.

Motivation :    Il est probable qu’un bon nombre de personnes ne réussissent pas à aimer les autres de façon satisfaisante parce qu’elle n’arrivent pas à s’aimer elle-même. « Aime ton prochain comme toi-même ».

Durée :    18 heures, réparties en six rencontres de 3 heures chacune

Clientèle :    Jeunes, adultes et personnes âgées. Dans cet atelier on intègre des groupes de différentes générations.


3.    LECI  II

Objectif :    Évaluer et approfondir LECI  I  et  développer notre capacité de transmettre des valeurs

Motivation :    Pour parvenir à une certaine sécurité dans l’usage des habiletés, il est nécessaire de les réviser.  En plus d’approfondir les thèmes de LECI  I, l’atelier LECI II ouvre sur de nouvelles dimensions. On y trouve 4 thèmes nouveaux sur les valeurs. Le succès dans l’éducation consiste à parvenir à une communication satisfaisante et à transmettre des valeurs.

Durée :    30 heures réparties en 10 rencontres hebdomadaires de 3 heures chacune

Clientèle :    Jeunes, adultes et personnes âgées

                                                                                              

4.    PROCESSUS THÉRAPEUTIQUE DE DEUIL

Objectif :    Aider les personnes qui ont souffert un deuil significatif, à dépasser leur douleur, à vivre leur deuil et à s’acheminer le plus tôt possible vers une nouvelle étape de leur vie. (*)

Durée :    12 rencontres hebdomadaires de 2 heures et demie chacune.

Motivation : Durant notre vie, nous expérimentons des pertes inévitables dans notre corps ( beauté, ligne, cheveux, etc.). Nous expérimentons aussi des pertes dans le domaine affectif : pertes d’être chers par la mort ou le divorce; nous perdons aussi des amitiés, de l’argent, des biens et bien d’autres choses.

Clientèle :    Toute personne ayant expérimenté un deuil significatif.

(*)  Le guide fut préparé par Jean Monbourquette, et est accompagné du livre  « Aimer, Perdre et Grandir » du même auteur.
                       
                                                                                              

5.    ADMINISTRATION DE SON TEMPS

Objectif :    Se rendre capable de réussir un bon usage du temps et une vie efficace.  Administrer mon temps c’est administrer ma vie.

Motivation : Nous exerçons plusieurs rôles dans la vie (membres d’une famille, époux ou épouse, père ou mère, professionnel (le), postes et  responsabilités dans une entreprise, membre d’une communauté ou d’un groupe, etc.). Nous expérimentons parfois que de grandes réussites dans un secteur de notre vie se jouent au dépend de grands échecs dans un autre domaine.

Durée :    9 heures, en deux rencontres, habituellement en fin de semaine.

Clientèle :    Jeunes et adultes de tous âges
                                                                                               

6.    COUPLE ET COMMUNICATION

Objectif :    Développer la capacité d’exprimer de la tendresse dans les relations humaines et dans le vécu de sa sexualité.

Durée :    9 heures, en deux rencontres, habituellement en fin de semaine.

Motivation :    Nous pensons qu’une expression gratifiante de la sexualité favorise positivement la fidélité et la stabilité d’un couple.

Clientèle :    Tous les couples, sans exception
                                                                                           

7.    Gérance des besoins et des conflits dans le couple

Objectif :    Acquérir l’habileté de résoudre les conflits de besoins dans le couple; maintenir  l’ouverture au dialogue; clarifier et finaliser des événements survenus et laissés en suspens en vue de parvenir à des accords satisfaisants pour le deux.

Durée :    9 heures,  en deux rencontres, habituellement en fin de semaine.

Motivation : - En un premier temps, on travaille sur les concepts de ré-activité et pro-activité inspirés du livre « Les 7 Habitus des gens hautement efficaces », de R. Covey. 
   
-       En un deuxième temps,  on travaille sur les conflits de besoins.  Cette partie est inspirée de la pyramide des « Besoins Humains Fondamentaux » selon  Maslow. On développe et expérimente un processus de négociation des besoins.

Clientèle :  Tous les couples, sans exception

                                                                                               
8.    Pardon et Réconciliation


Objectif :    Croître en harmonie par le pardon et la réconciliation.

Durée :    9 heures,  en deux rencontres, habituellement en fin de semaine.

Motivation : Choisir de pardonner c’est choisir une qualité de vie supérieure et bien souvent  une meilleure santé. Le pardon est une forme de vie, par laquelle la personne cesse de se sentir victime des circonstances qu’elle n’a pas choisies, et prend la responsabilité de ses propres projets.

Clientèle :    Jeunes et adultes de tous âges

                                                                                           
9.    Me réconcilier avec mon ombre
Objectif :    Connaître mon ombre, reconnaître que mon ombre est le côté obscur de ma personnalité, l’accepter, l’apprivoiser et récupérer les énergies et les talents perdus.

Durée :    9 heures, en deux rencontres, habituellement en fin de semaine.

Motivation :    L’ombre est un trésor caché, composé de répressions, dans lequel la personne a enfermé des talents, des énergies et des capacités, par peur d’être rejetée par des personnes jouant un rôle significatif dans le processus de son éducation.

Clientèle :    Jeunes et adultes de tous âges.

                                                                                           

10.    Le nid vide


Objectif :    Se préparer pour le départ des enfants du foyer.

Durée :    9 heures, en deux rencontres, habituellement en fin de semaine.

Motivation :    Selon le processus naturel, les enfants partent du foyer et les parents se rencontrent de nouveau seuls comme au commencement de leur vie de couple.

    Cet atelier offre une aide en vue de se préparer à cette situation, à s’adapter à cette nouvelle position, s’appropriant les étapes passées et restructurant sa vie actuelle.

Clientèle :    Aux pères et aux mères dont les enfants sont sur le point de partir du foyer.
                                                                                            

11.    Couples Guides

Objectif :    Offrir une préparation par laquelle les fiancés utilisent un instrument perfectionné qui les amène à dialoguer sur des thèmes parfois oubliés.
       
    Les fiancés sont accompagnés d’un Couple Guide adéquatement formé.

Durée :    5 rencontres, au rythme d’une par semaine.

Motivation :    Étant donné les bons résultats encourus, la valeur de cet atelier ne se questionne pas :

2010-06-23

Libre!

À défaut de ne savoir être libre soi-même, disait Claude P.Magnan, le réflexe serait d'emprisonner les autres. Malheureusement, cette phrase me semble affreusement vraie. Combien de personnes agissent exactement comme ça? Combien d'autres écrasent leur entourage par incapacité à s'élever eux-mêmes?

Être libre, c'est être capable d'assumer toute son espace et seulement son espace. Il est très facile à l'être humain de vouloir assumer l'espace de l'autre, de faire pour l'autre, de dire à l'autre quoi faire, quoi penser. Souvent cela se fait d'une manière très subtile, mais réelle. Il est beaucoup plus exigent d'être conscient de ce que nous sommes, ce que nous vivons, ce que nous désirons... et de l'assumer en toute vérité, sans orgueil ni fausse humilité.

2010-06-22

Force ou courage?

Nous confondons trop souvent la force et le courage. Celui qui est fort est-il nécessairement courageux ou a-t-il simplement trop confiance en sa force? Se pense-t-il simplement invincible? Alice M.Swan disait : "Le courage ne ressemble pas au chêne imposant qui défie les tempêtes, mais à la fleur fragile qui éclot dans la neige."

La personne courageuse est souvent la première surprise de découvrir la force qui l'habite. Toutefois, je crois qu'elle réellement consciente de ses limites, ce qui, en quelque sorte, la rend plus forte. En fait, ce qui est le plus fort, c'est le désir de vaincre, de traverser l'épreuve, d'aller jusqu'au bout... Parfois par désir de dépassement, d'autres fois parce qu'elle ne peut faire autrement.

Alors, vaut-il mieux être fort ou courageux? Dite-le moi!

2010-06-18

Le pardon est-il plus fort que la vengeance?

"En se vengeant, on devient égal à son ennemi; en pardonnant, on se rend supérieur." C'est ce que disait Francis Bacon. Avait-il raison? Je le crois volontiers!

En effet, le pardon n'est pas simplement une action naïve et aveugle. Ce n'est pas le fait d'oublier ce que l'autre à fait. Ce n'est pas un geste de lâche. Bien au contraire. Il faut beaucoup de courage pour pardonner à quelqu'un. Pardonner, c'est empêcher l'autre de garder un pouvoir sur moi. Tant que la colère, la blessure ou la vengeance m'empêche de pardonner (ce qui est tout à fait normal), je laisse aussi à l'autre la possibilité de continuer d'avoir un pouvoir sur moi. Autrement dit, le geste qui m'a blessé, offensé ou autre, pourra continuer à me ronger de l'intérieur et l'autre sera gagnant. À l'inverse, le pardon élimine cet emprise que l'autre pourrait garder sur moi. C'est donc m'élever au-dessus de l'autre, avec courage, que de pardonner.

L'autre n'a même pas à accepter ou demander mon pardon. Je ne lui dirai peut-être jamais. C'est une décision intérieure qui sera peut-être un jour nommée tout haut. C'est une décision du coeur et de l'esprit qui vient dire, au fond, que je ne laisserai plus cela (l'événement qui m'a offensé) ni l'autre m'empêcher de grandir, d'avoir honte, peur, mal, etc.

Inversement, la vengeance donne l'illusion de se soulager. On croit que cela nous fera du bien. Mais, c'est souvent un soulagement de courte durée. Cela ne m'élève pas, de soulage pas réellement ma blessure, n'apaise pas ma douleur, ma peur, ma honte... ou si peu.

Alors, si je vous le demandais, que me diriez-vous? Le pardon est-il plus fort que la vengeance?

2010-06-17

Bill Gates et Warren Buffett lancent une campagne pour inciter les riches à donner

 Cette nouvelle, que l'on peut lire sur le site lesaffaires.com a de quoi surprendre. Elle surprend parce que l'on pourrait penser que cela est seulement pour une question d'image. Pourtant, "le numéro un de Berkshire Hathaway, M. Buffett, a affirmé qu'il n'avait jamais été aussi heureux que lorsqu'il a décidé, en 2006, de donner 99 % de sa fortune estimée à 46 milliards de dollars américains à des oeuvres de charité", nous dit ce même article. Bien que Stacy Palmer, dit que "seulement 17 personnes de la liste des 400", qui sait ce que leur exemple pourrait faire.Ça, c'est quand même encourageant.

Par contre, selon moi, il ne faut pas réserver cela seulement aux riches. Bien sûr, tout le monde ne peut pas donner la moitié de sa fortune. Toutefois, il me semble qu'il y a toujours quelqu'un de plus pauvre que nous quelque part. De plus, la richesse ne se résume pas seulement à l'argent. Notre temps, nos talents, voilà aussi ce que bien des organismes ont besoin. Qu'est-ce que cinq dollar de plus me direz-vous devant tous les besoins? Qu'est-ce qu'un trente minute par semaine peut bien changer? Si tout le monde ce disait plutôt à l'inverse que cela ne lui enlève pas grand chose, cela ferait beaucoup de cinq dollars. Et puis, laissez-moi vouspartager une histoire.

Le poids d'un flocon de neige...

"Dis-moi combien pèse un flocon de neige ?", demanda la mésange charbonnière à la colombe. "Rien d'autre que rien", fut la réponse. Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire : "J'étais sur la branche d'un sapin quand il se mit à neiger   -   Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençai à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3 751 952. Lorsque le 3 751 953ème tomba sur la branche (rien d'autre que rien, comme tu l'as dit), celle-ci cassa". Sur ce, la mésange s'envola.

La colombe, une autorité en matière de paix depuis l'époque d'un certain Noé, réfléchit un moment et se dit finalement : "Peut-être ne manque-t-il qu'une seule personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix ?"

Peut-être ne manque-t-il qu'un peu de vote temps ou du mien pour tout changer! Peut-être manque-t-il un peu de votre argent ou du mien pour tout changer! Ne serais-ce que pour changer la vie d'une personne. Et cette vie changer, sera peut-être d'abord et avant celle de la personne qui donne.

2010-06-14

L'être humain, un esprit créateur! Mais...

L'être humain parvient, de siècle en siècle, à pousser son esprit créateur de plus en plus loin. Ce matin, quand je lis que 105 000 personnes ont visité le Festival aérien de Québec, je ne peux m'empêcher d'y croire encore plus. N'est-ce pas fascinant que l'homme arrive à construire des machines si lourde, qui volent? Certaines sont tout simplement gigantesques. C'est à se demander comment une énormité pareil arrive à décoller. Que dire des F16 et autres avions qui atteignent des vitesses tout simplement impressionnantes. Mais...!

Quand on réalise que la majorité des grandes inventions servent ou ont servi à la guerre d'abord et avant tout, cela attriste un peu le spectacle. Si on pouvait mettre autant d'argent et d'énergie pour régler les problèmes de famine, d'eau potable et autres. Un reportage à Historia démontrait l'autre jour que si un seul pays construisait un avion de chasse de moins par année (au coût de un milliard de dollars chacun), on pourrait régler le problème de l'eau potable dans le monde entier. Ce serait encore plus énorme, ne trouvez-vous pas?

La question à se poser ici n'est pas de savoir si nous avons le génie nécessaire pour régler de tels problèmes, mais bien comment utilisons-nous notre génie?

2010-06-10

Savoir s'organiser!

Beaucoup d'organisation sont nées dans le dernier demi-siècle avec des chacune, sa mission particulière. Certaines sont devenues des institutions : Opération Enfant-Soleil, la Croix-Rouge, les fondations autour des recherches sur le cancer en générale... D'autres peines à survivre où sont mortes. Problème de financement? Pas nécessairement!

Le problème relié à plusieurs organismes se résume à l'un ou l'autre des points suivants (ou plusieurs dans certains cas) : Énoncé de mission dépassé ou peu clair; objectifs spécifiques inexistants, trop nombreux, trop loin de la mission ou confondus avec les moyens; aucune étude de marché n'a été faite au départ ou depuis quelques années afin de connaître les besoins, la clientèle, les "concurrents"; un plan de marketing et de gestion n'est pas établi avec clarté...

Au fond, dans biens des cas, les responsables d'un organisme, à leur fondation, sont passés de l'énoncé d'une mission et de certains objectifs au financement et aux activités. Un vide existe dans le milieu. Quand vient le temps de changement de responsables, certains s'aperçoivent que quelque chose ne tourne pas rond, mais sans arriver à redresser le gouvernail. La solution : reprendre du début l'ensemble du travail. Vaut mieux une pause momentané qui nous donne de bien nous situer qu'un élan trop rapide qui nous tue à jamais. Au fond, lorsque nous prenons du recul, il est plus facile de voir la situation dans son ensemble afin de prendre un élan dans la bonne direction et de sauter plus loin. Par contre, dans certaines situations, il est préférable d'avoir de l'aide de l'extérieur.

2010-06-08

Le secret du bonheur en amour!

Tout le monde a déjà entendu l'expression "l'amour rend aveugle". D'autres diront, qu'en amour il faut savoir regarder dans la même direction. Simone Signoret, pour sa part, dit que "le secret du bonheur en amour, ce n'est pas d'être aveugle mais de savoir fermer les yeux quand il le faut." Voilà une vérité essentielle.

Combien de personnes, de couples, finissent par être malheureux ensemble parce que plein de petites choses deviennent insupportables? Si être aveugle c'est de ne pas avoir vu certaines choses chez l'autre avant de mette trop engager, savoir fermer les yeux c'est plutôt être pleinement conscient de cela et d'accepter d'ignorer. Je ne parle pas ici de cas intolérable (par exemple une femme battue). Je pense surtout à tout ce que nous entendons ces dernières années, plus au moins sérieusement parfois. Des gens qui deviennent malheureux dans leur couple, qui se sentent prisonniers, avec moins de liberté, moins de place pour croître et s'épanouir. Qu'en est-il en réalité?

La vie de couple, demande une capacité à faire un don de soi et à recevoir l'autre. Plus tu donnes, plus l'autre à le goût de donner, etc. Malheureusement, la routine du quotidien, le fait de se connaître si bien, les obligations, font en sorte que des gestes importants cessent ou passent inaperçus. On arrête d'être reconnaissant pour un geste que notre conjoint fait. Soit qu'on ne le voit plus ou soit que c'est "juste normal" qu'il fasse cela. Le manque de reconnaissance fini, inconsciemment par enlever chez l'autre le goût "d'en faire plus", de poser des gestes donneur de vie. Être reconnaissant, c'est aussi être capable de fermer les yeux devant quelque chose qui n'est pas tout à fait à mon goût, devant un comportement imparfait, une tâche un peu bâclée... C'est voir davantage ce que l'autre fait que ce qu'il ne fait pas et même, voir davantage ce que je ne fais pas que ce que je fais.

2010-06-07

L'Afrique : Une belle occasion!

Quand nous entendons parler de l'Afrique, c'est à cause, souvent, de ses nombreux conflits. Quelle belle occasion nous donne la Coupe du monde de soccer de découvrir l'Afrique. La série sur l'Afrique produite par Radio-Canada est une chance d'ouvrir nos horizons, de découvrir ce continent sous un autre angle, de faire tomber des préjugés. Saurons-nous faire le pas nécessaire à un rapprochement?

Pour ma part, je suis (comme d'autres j'imagine) encore très surpris de constater régulièrement combien de gens en 2010 ont des préjugés féroces contre les personnes d'une autre couleur de peau, d'une autre culture, de l'autre sexe, d'une autre religion ou d'une autre orientation sexuelle. Il semblerait que 99,9 % de notre génétique -- même dans les cas de grandes différences --, est similaire. Alors pourquoi certaines personnes et certains dirigeants mettent-ils 99,9 % de leur énergie pour 0,1 % de nos différences? Ne peut-on pas voir tous ce qui nous unit?

La peur, les principes rigides et les préjugés sont, à mon humble avis, trois choses qui tuent assez facilement les relations. Quand est-il pour chacun de nous?

2010-06-04

On ne voit les étoiles que la nuit


Organisez une fête qui dure toute la nuit : les jeunes y seront! Planifiez une tournée des bars : les jeunes afflueront! Préparez une expédition nocturne, ils répondront à l’appel! Invitez-les à « La nuit de la pauvreté » : ils répondront oui à l’invitation, une fois de plus ! [...]

Effectivement, la nuit représente pour les jeunes un espace de liberté. Aucune contrainte de temps, aux yeux de certains. Espace d’accueil sans préjugé ─ où plusieurs tabous tombent ─ pour d’autres. C’est l’occasion la plus facile pour bien des jeunes de créer des rapprochements sans parole, sans complexité. Après tout, la nuit cache bien des défauts. Dans cette obscurité où le temps semble s’arrêter, les soucis de la veille paraissent s’effacer quelques instants. Ceux du lendemain peuvent attendre…
DES FANTÔMES ET DES RÊVES
Toutefois, quand rien n’est prévu pour la soirée, la noirceur qui tombe devient (particulièrement pour plusieurs adolescents et jeunes adultes) un temps d’angoisse, de désespoir, de solitude. « La nuit est le théâtre de nos émotions », me confiait Valérie. Que ce soit par les images des rêves qui nous reviennent dans notre sommeil, par les grandes émotions des rassemblements arrosés ou par une marche paisible, la nuit fait ressurgir les vieux fantômes, émotions ou événements non intégrés, c’est un fait. 
Entre le festif et l’intimité surprenante des fêtes, et le supplice d’une nuit à occuper, la détresse, malheureusement trop souvent, se faufile. Le suicide apparaît même pour certains la seule issue à ces ténèbres intérieures. Paradoxalement, c’est souvent la très grande soif de vivre qui pousse certains jeunes au suicide. Leur réalité paraît si terne face aux rêves brisés. Rêves d’un devenir professionnel, d’une relation amoureuse, d’une famille, d’une amitié. Rêves d’une société plus humaine, accueillante, compréhensive et pacifique. Rêves d’un idéal où la vie ne risque pas d’imploser à tout moment.
Comme le disait Jean-Marc Chaput : « Nous semblons avoir assez facilement réussi à créer les moyens nécessaires pour faire éclater physiquement la planète. Mais spirituellement, nous n’avons pas encore trouvé le moyen de remettre en place les parties de ce monde éclaté. » Nous? Peut-être pas! Mais, heureusement…

[...]

Aujourd’hui, au cœur des obscurités planétaires, qu’en est-il? Combien d’hommes et de femmes, jeunes et moins jeunes, croyants ou athées, empruntent ce chemin d’humanité. Nul besoin de croire en Dieu pour croire en l’homme. Nul besoin de croire en Dieu si nous ne croyons pas en l’homme. Au-delà de toutes nos différences d’être, de foi et d’agir, beaucoup croient en l’humain. Pas de façon idéaliste. Mais sans être pessimistes, non plus! Leur cœur brûle. Ils ont le goût de faire jaillir pour d’autres ces étincelles de vie. Ils partagent ensemble la découverte si paradoxale que… ça prend la nuit pour voir les étoiles!

Quel est ce chemin [...] apparemment si simple à vivre? Un parcours exigeant! Même pour les plus motivés des marcheurs. Car sur cette route dans les ténèbres, se dressent plein d’obstacles. Lesquels? Particulièrement ces blocages de communication qui rendent, s’ils ne sont pas repérés et évités, la nuit encore plus opaque. Vrai pour trop d’institutions, éducateurs ou proches. Cela donne, alors, à ceux que nous prétendons accompagner, le goût de décamper.

Les meilleures intentions peuvent tout briser en remplaçant l’accueil inconditionnel véritable par cette attitude méprisante qui cherche à loger des réponses toutes faites; ou encore à jouer la gamme de tactiques évidemment inefficaces: menaces, investigation, moralisation ou, à l’opposé, approbation exagérée, distraction pour éviter le sujet... Si, au contraire, nous osions croire que tout pourrait changer si nous acceptions, sans préjugés, mais avec empathie et respect, de faire simplement un bout de chemin avec l’autre!

Surprise! Voilà que des jeunes passent alors des nuits fauves aux nuits magiques peuplées d’étoiles! Le doute, les questions et la peur ne disparaissent pas pour autant.  Mais quelque chose bascule du côté de la joie qui demeure: la même nouvelle génération ─  hier si friande de nuits torrides agitées ─ s’ouvre peu à peu à des [...] nuits blanches de solidarité, avec espace bénévolat pour en aider d’autres à traverser leurs obscurités.

Qui sait, un jour, ou peut-être une nuit, deviendront-ils nos compagnons de route?

* Extraits de mon article dans le magazine Vie Intérieure


2010-06-03

L'imperfection empêche la perfection

Hier, le lanceur Armando Galarraga des Tigers de Detroit a failli faire l'histoire mais l'histoire retiendra qu'une mauvaise décision d'un officiel l'a privé d'un match parfait contre les Indians de Cleveland.

L'arbitre au premier but Jim Joyce a déclaré sauf le frappeur Jason Donald sur un jeu serré. À la reprise vidéo, on a pu constater que l'officiel avait pris la mauvaise décision et que Donald était bel et bien retiré.

Alors que la poussière venait de retomber, Joyce a présenté ses excuses à Galarraga et ce dernier les a acceptées.

"C'était la décision la plus importante de ma carrière et je l'ai complètement manquée ce qui a volé un match parfait à ce jeune lanceur...", a avoué Joyce en entrevue.

Galarraga a eu beaucoup de classe dans ses propos à la suite de ce triste dénouement.

"Personne n'est parfait et tout le monde est humain et peut faire des erreurs. En fait, j'ai beaucoup de respect pour cet arbitre car il tenait à me parler pour me dire qu'il était sincèrement désolé et on ne voit jamais les arbitres faire cela", a soutenu Galarraga avec un grand respect.

Galarraga aurait été seulement le 21e joueur de l'histoire du baseball a réussir cet exploit. Il faut beaucoup d'humilité dans des circonstances pour, d'un côté, admettre son erreur (Joyce) et de l'autre, pour accepter les excuses de cet officiel le privant d'être inscrit dans le livre des records. Au fond, Galarrage le sait, lui, qu'il a lancé une partie parfaite. Tout le monde le sait également. Son nom n'apparaîtra officiellement nul part, mais chacun s'en souviendra. N'est-ce pas le plus important?

2010-06-01

Quelques témoignges

Voici quelques témoignages de gens à propos de la formation LECI (Les espaces et la communication interpersonnelle). Cette formation se donne au Canada, mais aussi au Mexique, au Paraguay et à de grandes entreprises en Californie (USA).



·         « Je vis plus en harmonie avec moi-même. Je suis arrivé à une communication plus gratifiante avec mon épouse et mes enfants; de plus, j’ai cessé de fumer». Jorge 
·          « J’ai appris à déléguer des fonctions aux autres et j’ai appris que l’encouragement fait bouger les montagnes». Dans l’entreprise, ça nous a aidés à mettre de l’ordre dans nos réunions ».   Inés Elena
 
·          « LECI est un outil très complet et très pratique. Nous protégions excessivement nos enfants, nous utilisions de longs «sermons» et des agressions. En respectant les espaces existentiels de chacun, en mettant en pratique l’écoute active, le message-je et les conséquences logiques, nous vivons mieux et nos enfants assument mieux la responsabilité de leur vie»  Jack et Regina

·          «Je ne pourrais pas vivre sans animer cet atelier, je me rends compte de plus en plus de son utilité. Comme psychologue, je reçois les enfants à mon bureau et leurs parents dans l’atelier  LECI. Je suis très contente des résultats ».   Rosy

·          «Je vivais sous pression et angoissée car j’agissais comme une police afin que mes deux aînés réalisent leurs devoirs; en utilisant les conséquences logiques je me suis libérée de cette «obligation» et eux ont assumé leur responsabilité».  Estela

·          «J’ai appris à mieux me comprendre, à exprimer mes besoins et mes sentiments correctement et à assumer la responsabilité de ce qui m’arrive. J’ai réussi à changer mes attitudes intérieures, j’ai grandi en valeurs et je suis arrivée à vivre des relations saines et durables avec les autres». Lupita

·          «Avec les ateliers de communication, j’ai appris à sourire de nouveau». Tom.

·          «Avec  LECI, nous avons appris à définir notre espace, à nous pardonner et nous avons retrouvé la paix intérieure. Nous avons remarqué tellement de changements en nous et chez les personnes qui y ont participé, que nous avons choisi de dédier la majeure partie de notre vie à l’animation des ateliers».  Salvador et Rebeca

·          «C’est un instrument de grande valeur pour la famille. Nous sommes témoins de changements positifs radicaux au sein des familles et de notre communauté E.A.S." Arturo et Lorena

·         Je me rends compte que j’ai changé ma perception des personnes et de la vie; je suis maintenant de plus en plus positive». Alicia

·          «LECI m’a aidé à mieux écouter et à croire que les personnes peuvent solutionner elles-mêmes leurs problèmes. Je me sens plus libre et plus sûr.  Je crois que j’accueille les gens plus chaleureusement. Fréquemment je les vois s’éloigner avec une meilleure estime de soi».  Gilles

·         «Nous cherchions à améliorer notre relation avec nos enfants.  La participation si vivifiante aux ateliers de LECI nous a aidés à respecter l’individualité de chacun et à reconnaître leur capacité à résoudre leurs problèmes, à accepter nos propres sentiments et à les exprimer en «je».  Nous réalisons notre conseil de famille une fois par semaine et nous résolvons ensemble les problèmes de notre vie commune».  Angélica et Javier

·          « Je me sentais très impuissante à aider mon septième enfant à résoudre de sérieux problèmes de conduite. J’ai appris à l’encourager,  à respecter son espace et son rythme. Aujourd’hui les relations avec mon époux et cet enfant, ainsi qu’avec le reste de la famille, sont beaucoup plus harmonieuses »  Nidia

·          «Nous avions 40 ans de mariage et tous nos enfants étaient mariés lorsque nous avons participé aux ateliers de LECI. Pour nous deux, il en a résulté une relation ayant plus d’harmonie, de compréhension et de tolérance» Mario et Irma Grijalva. Los Mochis

·          « Lorsque nous avons débuté avec LECI notre fils était sur le point d’être renvoyé de l’université. Il avait une estime de soi très détériorée et il souffrait de sérieux problèmes de boisson. Un changement radical de notre part a fait qu’il a pris sa vie en main.  Aujourd’hui il est ingénieur agronome. » José Luis et Sofía

·          « Nous voyons le résultat de LECI en nos enfants. Ils assument mieux leurs responsabilités, ils ont grandi en estime de soi et en respect. Ils prennent leurs décisions. Une de nos filles a décidé de changer d’école.  Nous avons accepté ses raisons et elle se sent beaucoup mieux. »  Armando et Rosy

·          « Avec LECI j’ai commencé à respecter l’espace des autres et à pratiquer l’écoute active. Quand on a parlé du Conseil de famille, une force est née en moi qui m’a permis de le proposer à mon père et à mes frères. Pour la première fois j’ai pu dire à mon père que je l’aimais. Nous avons exprimé nos sentiments et nous nous sommes pardonnés. Je suis très reconnaissante pour la nouvelle relation harmonieuse qui existe au sein de ma famille. »  Fidelina