Source : Novalis. Concernant le livre de Dany Dubois : Osez le marketing de la foi
Aussi étonnant que cela puisse paraître,
Jésus-Christ est parfois considéré comme le plus grand homme de
marketing. Il avait un credo, des convictions, une vision, une mission,
des valeurs, le sens du discours et de la métaphore. Et surtout, tout
cela a été réalisé avec des bénévoles.
Or, de nombreux chrétiens ont en horreur de voir ensemble les mots «
marketing » et « foi ». Cela devient presque hérétique à leurs yeux. Et
pourtant… Pourtant, il ne s’agit pas de tromper les gens et de les «
avoir » de force. Le marketing est souvent, et malheureusement, associé à
cela dans nos esprits. Pour quelle raison ? En parlant de « marketing
de la foi », l’auteur tente de clarifier et d’évaluer si notre identité,
notre apostolat, nos valeurs, notre message sont bien perçus par les
individus à qui nous nous adressons.
Par contre, le marketing ne s’improvise pas. Il s’agit d’une étape
arrivant à la fin d’un processus. Il sert notre mission, nos valeurs,
notre message. Il faut donc nous y préparer. Voilà pourquoi, dans cet
ouvrage, différents outils aident le lecteur à bien définir plusieurs
préalables essentiels à un bon marketing, en plus de plusieurs autres
touchant directement la commercialisation, la promotion, la visibilité.
Ce titre, et celui de Norman Lévesque, Prendre soin de la création,
débute la nouvelle collection « Audace » qui veut permettre aux croyants
de tous horizons de développer des initiatives pour passer à l’action.
Le blogue de Dany Dubois
2015-03-17
2013-03-18
Et si les femmes avaient leur place en Église!
Cinq jours déjà! Le nouveau pape François est en place. Beaucoup de personnes semblent espérer de grands changements d'une Église vieille au système institutionnel moyenâgeux. En fin de semaine, un article a attiré mon regard : Quand Pierre ne s'appelait pas encore Sa Sainteté. Une belle réflexion sur les origines. Les cardinaux devraient en prendre connaissance.
À la lecture de ce texte de Claude Lacaille, une seule question me venait : "Quand l'Église décidera-t-elle de revenir aux sources?" Et vous? Ne trouvez-vous pas ce saut dans les origines nettement plus inspirant?
Voilà devenu possible toutes sortes de modification : la place de la femme, les décisions prises ensembles... à vous de me le dire.
À la lecture de ce texte de Claude Lacaille, une seule question me venait : "Quand l'Église décidera-t-elle de revenir aux sources?" Et vous? Ne trouvez-vous pas ce saut dans les origines nettement plus inspirant?
Voilà devenu possible toutes sortes de modification : la place de la femme, les décisions prises ensembles... à vous de me le dire.
2012-10-20
Quel avenir?
Publié sur le site de la Revue Notre-Dame-du-cap le 28 septembre 2012.
Il y a deux ou trois semaines, je suivais une formation sur l'art d'écrire dans les médias sociaux. Au cours de cette journée fort intéressante — offerte par la Société québécoise de la rédaction professionnelle —, une petite statistique a été mentionnée. Une étude américaine démontre que pour les jeunes de moins de trente ans, le courriel est dépassé, voire archaïque. De fait, cette génération l'utilise seulement pour rejoindre un individu de plus de trente ans. Que faut-il en déduire? L'évolution va trop vite? Les changements s'accélèrent? Réjouissances ou inquiétudes? Vers quel avenir va notre monde? Et l'Église, la foi dans tout cela?
Devant une culture cybernétique où la communication est reine, mais où bien peu de personnes se parlent, nous devons être, des diffuseurs de l'amitié du Christ, dirait l'abbé Alain Roy. Non seulement diffuser, mais être signe de cette amitié. Notre relation avec le Fils-Dieu se traduit par cette intimité du cœur avec Jésus. Mais cela doit nous amener à nous faire le prochain de l'autre, l'ami. Dans notre évangélisation, l'être humain et la qualité de lien interpersonnelle doivent prévaloir sur le contenu catéchétique. Jésus n’a jamais dit que c’était à notre quantité de connaissance biblique ou de Dieu qu’on devenait disciple. Mais à l’amour, les uns envers les autres.
2012-09-16
Le sacrilège des Pussy Riot en Russie?
Vous avez entendu parlé de l'affaire des Pussy Riot? Ces trois jeunes
femmes punk condamnées à deux ans de camp, en Russie, pour avoir
organisé un happening anti-Poutine dans une Église. Le procès des ces
jeunes femmes a été règlé en deux temps trois mouvements. Un procès
stalinien, dit-on même. Depuis, plusieurs organisations à travers le
monde se mobilisent et contestent ce procès injuste. Parmi eux, des
groupes de chrétiens orthodoxes. Pourtant, d'autres groupes chrétiens
crient aux blasphèmes et aux sacrilèges. Mais qu'est-ce que ces trois
Punkeuses ont-elles fait de si terrible?
Tout n'est pas encore très clair dans cette histoire. Mais, en gros, elles ont, au cours d'un spectacle donné dans une église, demandé à Dieu de chasser Poutine de pouvoir. Il semblerait qu'elles contestent aussi le soutien au régime Poutine de la hiérarchie de l'Église orthodoxe. Le problème vient de la traduction ou du sens qu'on donne à leur texte. Beaucoup de traductions circulent sur le Net. Plusieurs s'entendent pour dire que celle de Galia Ackerman, journaliste et essayiste, est probablement une des plus fidèles à l'originale. (Voir l'excellente interview dans Libération). Voici un bref extrait :
- "Vierge mère de Dieu, chasse Poutine, chasse Poutine, chasse Poutine. Soutane noire, pattes d'épaules dorées, tous lesparoissiens rampent pour s'incliner."
- "Chiasse, chiasse, chiasse de Dieu ", "Vierge mère de Dieu, deviens féministe."
Ces paroles ont donc choqué quelques chrétiens. Bien que tout reste nébuleux puisque certaines personnes, comme Carol Rumens, traduissent le mot "sran" (chiasse) par conneries. Pour elles, la chanson dit "tout simplement que tout ce bazar religieux contrôlé par l'État, ce sont des conneries". Vous en conviendrez, il y a donc place à l'interprétation.
Cependant, dites-moi, cela valait-il deux ans de prisons? Remarquez bien que, lorsque Jésus a piqué sa colère au temple, il a touché l'image des chefs juifs et leur autorité. Après cela, je suis sûr que bien plus de personnes voulaient sa mort. Alors, dans cette fameuse affaire, si jamais on peut parler d'un manque de respect religieux (ce qui ne semble pas être si certain), peut-on parler de paroles dangereuses au point d'entrainer une telle condamnation?
Tout n'est pas encore très clair dans cette histoire. Mais, en gros, elles ont, au cours d'un spectacle donné dans une église, demandé à Dieu de chasser Poutine de pouvoir. Il semblerait qu'elles contestent aussi le soutien au régime Poutine de la hiérarchie de l'Église orthodoxe. Le problème vient de la traduction ou du sens qu'on donne à leur texte. Beaucoup de traductions circulent sur le Net. Plusieurs s'entendent pour dire que celle de Galia Ackerman, journaliste et essayiste, est probablement une des plus fidèles à l'originale. (Voir l'excellente interview dans Libération). Voici un bref extrait :
- "Vierge mère de Dieu, chasse Poutine, chasse Poutine, chasse Poutine. Soutane noire, pattes d'épaules dorées, tous lesparoissiens rampent pour s'incliner."
- "Chiasse, chiasse, chiasse de Dieu ", "Vierge mère de Dieu, deviens féministe."
Ces paroles ont donc choqué quelques chrétiens. Bien que tout reste nébuleux puisque certaines personnes, comme Carol Rumens, traduissent le mot "sran" (chiasse) par conneries. Pour elles, la chanson dit "tout simplement que tout ce bazar religieux contrôlé par l'État, ce sont des conneries". Vous en conviendrez, il y a donc place à l'interprétation.
Cependant, dites-moi, cela valait-il deux ans de prisons? Remarquez bien que, lorsque Jésus a piqué sa colère au temple, il a touché l'image des chefs juifs et leur autorité. Après cela, je suis sûr que bien plus de personnes voulaient sa mort. Alors, dans cette fameuse affaire, si jamais on peut parler d'un manque de respect religieux (ce qui ne semble pas être si certain), peut-on parler de paroles dangereuses au point d'entrainer une telle condamnation?
2012-03-11
Raconte-moi Severn!
Il était une fois, SEVERN CULLIS-SUZUKI, douze ans. Elle a créé, avec trois amies, un organisme nommé E.C.O. (Organisation des enfants à la défense de l’environnement). Trouvons-la en 1991. Après avoir amassé tout l’argent nécessaire, elle se rend à Rio pour parler devant les intervenants d’un sommet spécial des Nations Unies sur l’environnement. Elle aura droit à sept minutes. Durant tout ce temps, elle assène une véritable giffle à la figure des dirigeants du monde.
Elle est là, dit-elle, parce qu’elle se bat pour son futur. « C’est beaucoup plus dur et plus important que des élections ou des points à la bourse. » Partout dans le monde, des enfants ont faim, sont sans abri ou au cœur d’une guerre. Elle avoue sa peur du soleil à cause de la couche d’ozone, de l’air polué ou de l’eau où elle pêchait avec son père avant qu’ils y trouvent des poissons cancéreux.
Elle lance en pleine face des puissances mondiales le fait qu’ils parlent des problèmes comme s’ils connaissaient les solutions ou qu’il y avait encore beaucoup de temps devant eux. « Sommes-nous, les enfants, au moins dans vos priorités, les interpellera-t-elle? Vous êtes pères, mères, frères, sœurs, oncles, tantes avant d’être des dirigeants, des politiciens, des hommes d’affaires. »
Si un enfant de douze ans comme elle comprend qu’un seul monde est une même famille qui doit avoir un même objectif, qu’attendent les décideurs, se demande-t-elle? Comment ne voient-ils pas que tout l’argent dépensé dans les guerres pourraient nourrir, vêtir, loger, éduquer l’ensemble des enfants et des humains de la terre. Elle leur fait la démonstration que si dans les écoles, tout ce beau monde, tient à ce que les enfants apprennent le partage, l’entraide, le respect… aucun d’eux ne fait ce qu’il dit.
Aujourd’hui, cet enfant —fille du généticien canadien David Suzuki — est devenue grande et est diplomée en écologie et en biologie évolutive de l’université de Tale. Elle se pose sûrement la même question que vous et moi; à savoir si quelque chose à changer vingt ans plus tard. Mais, à l’époque, elle finira son discours en interpellant les adultes que nous sommes en disant : « Ce que vous faites me fait pleurer la nuit! Que vos gestes reflètent vos paroles. » Qu’attendons-nous?
(Chronique publiée dans la revue Notre-Dame-du-Cap de janvier 2012)
Elle est là, dit-elle, parce qu’elle se bat pour son futur. « C’est beaucoup plus dur et plus important que des élections ou des points à la bourse. » Partout dans le monde, des enfants ont faim, sont sans abri ou au cœur d’une guerre. Elle avoue sa peur du soleil à cause de la couche d’ozone, de l’air polué ou de l’eau où elle pêchait avec son père avant qu’ils y trouvent des poissons cancéreux.
Elle lance en pleine face des puissances mondiales le fait qu’ils parlent des problèmes comme s’ils connaissaient les solutions ou qu’il y avait encore beaucoup de temps devant eux. « Sommes-nous, les enfants, au moins dans vos priorités, les interpellera-t-elle? Vous êtes pères, mères, frères, sœurs, oncles, tantes avant d’être des dirigeants, des politiciens, des hommes d’affaires. »
Si un enfant de douze ans comme elle comprend qu’un seul monde est une même famille qui doit avoir un même objectif, qu’attendent les décideurs, se demande-t-elle? Comment ne voient-ils pas que tout l’argent dépensé dans les guerres pourraient nourrir, vêtir, loger, éduquer l’ensemble des enfants et des humains de la terre. Elle leur fait la démonstration que si dans les écoles, tout ce beau monde, tient à ce que les enfants apprennent le partage, l’entraide, le respect… aucun d’eux ne fait ce qu’il dit.
Aujourd’hui, cet enfant —fille du généticien canadien David Suzuki — est devenue grande et est diplomée en écologie et en biologie évolutive de l’université de Tale. Elle se pose sûrement la même question que vous et moi; à savoir si quelque chose à changer vingt ans plus tard. Mais, à l’époque, elle finira son discours en interpellant les adultes que nous sommes en disant : « Ce que vous faites me fait pleurer la nuit! Que vos gestes reflètent vos paroles. » Qu’attendons-nous?
(Chronique publiée dans la revue Notre-Dame-du-Cap de janvier 2012)
Lettre à Huguette
Ma chère Huguette,
Je t’écris aujourd’hui pour te dire toute mon admiration pour ton courage. Je vois bien que ta situation est difficile. Combien de fois dans un semaine, un mois, une année te sens-tu abandonnée de tous au point de vouloir tout arrêter? Après tout, être aidant naturel, dans notre société, n’est peut-être pas si naturel que cela!
Je t’entends déjà me répliquer : « Que c’est tout naturel, justement, de prendre soin de ta mère ». C’est le retour du balancier. Elle qui t’a tellement aidée. N’empêche, ce n’est pas simple pour autant. Que d’heures passées à la nourrir comme un enfant, la laver, l’habiller, la soigner… sans compter ton emploi que tu asquitté. Quels sont tes revenus pour vivre? Comme le disait Jean-Philippe, ce n’est aidant naturel que l’on devrait dire mais « soignant non-rémunéré ».
J’imagine que cela te réjouit de voir les Chloé Sainte-Marie de ce monde se lever pour demander au gouvernement d’agir pour soutenir les aidants naturels. Des portes s’ouvrent lentement. Une lueur d’espoir, pour toi et tant d‘autres.
Cependant, tout comme toi, j’ai été grandement surpris par ce que tu m’as racontée récemment. C'est tellement fantastique! Une religieuse âgée, autrefois hospitalière, est venue d’offrir son aide une fois par mois. Elle te propose de prendre soin de ta mère gratuitement, toute une journée par mois afin que tu aies un congé. Je comprends, en effet, que cela t’aie enlevé une charge sur les épaules. Tu te sais, maintenant, soutenue et accompagnée. Quelqu’un marche avec toi.
De mon côté, cela m’a beaucoup fait réfléchir vis-à-vis de mon Église. L’Église, au Québec, est née et a grandi en étant présente là où personne ne se faisait présent. Il y a l’éducation, les soins de santé, les pauvres, les orphelinas. Bon, d’accord, des erreurs et des abus ont été causés. On ne peut pas en être fier. Mais je suis sûr, que pour chaque prêtre, religieux ou religieuse qui ont abusé de leur autorité, des dizaines ont été réellement dévoués aux personnes. Comme cette religieuse qui a frappé à ta porte un matin.
Je rêve à ce jour, où les communautés religieuses et les communautés chrétiennes, religieux et laïcs, se lèveront pour voir tous les besoins que nos contemporains ont sans que personne ne marche avec eux. Je rêve à ce jour, où l’Église délaissera ses bâtiments pour marcher avec ceux qui souffrent. Bien sûr, des chrétiens sont déjà engagés sur cette voie. Mais, j’en vois encore trop qui pleurent sur le passé, sur leur église en ruine ou à vendre, sur les jeunes absents, sur la foi abandonnée. Je rêve à ce jour où les chrétiens que nous sommes, tous ensemble, donneront un témoignage, peut-être discret, mais pleine d’amour, d’espérance et de joie pour le monde. À la manière de Jésus, je rêve d’un peuple en marche parmi ceux qui souffrent de nos frères et sœurs.
Je pense à toi Huguette.
(Chronique poru la revue Notre-Dame-du-Cap Janvier 2012)
Je t’écris aujourd’hui pour te dire toute mon admiration pour ton courage. Je vois bien que ta situation est difficile. Combien de fois dans un semaine, un mois, une année te sens-tu abandonnée de tous au point de vouloir tout arrêter? Après tout, être aidant naturel, dans notre société, n’est peut-être pas si naturel que cela!
Je t’entends déjà me répliquer : « Que c’est tout naturel, justement, de prendre soin de ta mère ». C’est le retour du balancier. Elle qui t’a tellement aidée. N’empêche, ce n’est pas simple pour autant. Que d’heures passées à la nourrir comme un enfant, la laver, l’habiller, la soigner… sans compter ton emploi que tu asquitté. Quels sont tes revenus pour vivre? Comme le disait Jean-Philippe, ce n’est aidant naturel que l’on devrait dire mais « soignant non-rémunéré ».
J’imagine que cela te réjouit de voir les Chloé Sainte-Marie de ce monde se lever pour demander au gouvernement d’agir pour soutenir les aidants naturels. Des portes s’ouvrent lentement. Une lueur d’espoir, pour toi et tant d‘autres.
Cependant, tout comme toi, j’ai été grandement surpris par ce que tu m’as racontée récemment. C'est tellement fantastique! Une religieuse âgée, autrefois hospitalière, est venue d’offrir son aide une fois par mois. Elle te propose de prendre soin de ta mère gratuitement, toute une journée par mois afin que tu aies un congé. Je comprends, en effet, que cela t’aie enlevé une charge sur les épaules. Tu te sais, maintenant, soutenue et accompagnée. Quelqu’un marche avec toi.
De mon côté, cela m’a beaucoup fait réfléchir vis-à-vis de mon Église. L’Église, au Québec, est née et a grandi en étant présente là où personne ne se faisait présent. Il y a l’éducation, les soins de santé, les pauvres, les orphelinas. Bon, d’accord, des erreurs et des abus ont été causés. On ne peut pas en être fier. Mais je suis sûr, que pour chaque prêtre, religieux ou religieuse qui ont abusé de leur autorité, des dizaines ont été réellement dévoués aux personnes. Comme cette religieuse qui a frappé à ta porte un matin.
Je rêve à ce jour, où les communautés religieuses et les communautés chrétiennes, religieux et laïcs, se lèveront pour voir tous les besoins que nos contemporains ont sans que personne ne marche avec eux. Je rêve à ce jour, où l’Église délaissera ses bâtiments pour marcher avec ceux qui souffrent. Bien sûr, des chrétiens sont déjà engagés sur cette voie. Mais, j’en vois encore trop qui pleurent sur le passé, sur leur église en ruine ou à vendre, sur les jeunes absents, sur la foi abandonnée. Je rêve à ce jour où les chrétiens que nous sommes, tous ensemble, donneront un témoignage, peut-être discret, mais pleine d’amour, d’espérance et de joie pour le monde. À la manière de Jésus, je rêve d’un peuple en marche parmi ceux qui souffrent de nos frères et sœurs.
Je pense à toi Huguette.
(Chronique poru la revue Notre-Dame-du-Cap Janvier 2012)
2011-01-05
Modifier ma vision intérieure de la réalité qui m'entoure
Apparemment, l’apprentissage de la qualité dans la communication équivaut à exprimer correctement mes expériences avec respect pour les autres, comme s’il s’agissait seulement d’un changement extérieur. Cependant, ce n’est pas vraiment ainsi, car, il est question d’un changement intérieur sérieux.
Les personnes s’expriment d’après leur vision de la réalité. La femme qui dit : « Mon conjoint me désespère », voit ainsi sa réalité et croit que son conjoint est à l’origine et coupable de son désespoir. L’ami qui dit : « Il n’a pas répondu à notre invitation; nous ne sommes plus importants pour lui », croit que l’autre est mauvais et lui attribue des intentions et des sentiments de dépréciation. L’adolescent qui dit: «Personne ne m’aime», indique que c’est ainsi qu’il se perçoit lui-même dans son environnement.
Changer mon langage, c’est modifier radicalement ma vision de la réalité; c’est un changement qui s’effectue «du dedans au dehors». En me permettant ce changement de vision, je me rends compte que les autres parlent, décident, agissent et vivent, mais ils ne sont pas responsables ni coupables de mes sentiments et de mes problèmes. Je suis l’unique responsable de mes sentiments, de mes problèmes et de mes perceptions.
Je me rends compte aussi que je ne peux espérer que les autres changent pour que je sois heureux. Je dois me remplir d’énergie positive. Si je veux que mon adolescent soit plus agréable et coopératif, je dois être un parent compréhensif, empathique, cohérent et chaleureux. Si je veux obtenir la confiance des autres, je dois devenir une personne digne de confiance.
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